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RESITEL : QUEL SORT POUR LES INVESTISSEURS ?

LE PLAN D’APUREMENT DU PASSIF DE RESITEL MECONTENTE LES 18.000 INVESTISSEURS EN RESIDENCE DE TOURISME. Voici ce que leur réserve le jugement du Tribunal de commerce de Tarbes.

Les loups rôdent sur les terres de l’épargne

Pas de doute, le jugement rendu par le Tribunal de commerce de Tarbes le 16 décembre 2013 pour homologuer le plan de continuation de Résitel, la filiale d’exploitation du groupe Lagrange a sérieusement déçu les investisseurs privés.

Plus de 1.800 particuliers ont acheté auprès de ce groupe un bien dans une résidence de tourisme. Je vous fais part de certaines de leurs réactions suite à mon précédent billet.

« Le tribunal de commerce de Tarbes est derrière RESITEL. Les loups ne se mangent pas entre eux ! Des investisseurs qu’on trompe et qui feront les frais de cette décision ».

« C’est tout le paradoxe du système … Un Règlement Judiciaire se transforme 4 x sur 5 par une Liquidation …
Il faut faire entendre notre mécontentement »

« Lamentable. Le syndic a des connivences avec les Tribunaux de commerce, c’est désormais une certitude. Il obtient toujours ce qu’il veut, même si le représentant du ministère public est contre ».

LE PLAN D’APUREMENT DU PASSIF

Reprises dans le jugement du Tribunal de commerce, les 4 options ont recueilli les scores suivants :

316 INVESTISSEURS POUR L’OPTION 1 : Paiement en numéraire de 25 % des créances définitivement admises, pour solde de tout compte. Ce paiement interviendra dans les trois mois de l’adoption du plan ;

196 INVESTISSEURS POUR L’OPTION  2 : Paiement sous la forme d’un crédit séjour de 100 % (base prix brochure) des créances définitivement admises pour solde de tout compte. Ce paiement pourra s’exercer à compter de l’accord du créancier, pour 50 % entre la 1 e r e et la 3e m e année, et pour les 50 % restants entre la 4 è m e et la 6 è m e année ;

233 INVESTISSEURS POUR L’OPTION 3 : Paiement en numéraire de 50 % des créances définitivement admises en quatre ans (soit 12,5 % par an) et pour solde de tout compte. Ce paiement s’exercera pour la première annuité à la date anniversaire de l’adoption du plan de sauvegarde ;

760 INVESTISSEURS POUR L’OPTION 4  : Paiement en numéraire de 100 % des créances définitivement admises, sur une durée de dix ans. Ce paiement s’exercera pour la première annuité, à la date anniversaire de l’adoption du plan de sauvegarde (5 % pendant 4 ans puis 13 % pendant 4 ans et enfin 14 % ».
Précisons que 438 investisseurs avaient refusé ces options et 322 n’avaient pas répondu. En outre 224 investisseurs souhaitaient un paiement immédiat de leurs créances. Désabusement total de ces particuliers:  » Avec l’option 4, nous risquons de ne jamais rien toucher, si dans l’intervalle Résitel disparait  » précisent-ils en choeur.

Affaire à suivre. En attendant, réagissez sur mon blog, sans oublier de vous y abonner (c’est gratuit).
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RESIDENCE DE TOURISME : CONTINUATION POUR RESITEL

Vive inquiétude des investisseurs : Résitel sera-t-elle capable de payer le passif déclaré et partiellement admis par le Tribunal de commerce de Tarbes ?

Les investisseurs privés ayant confié la gestion de leur appartement en résidence de tourisme à Résitel, la filiale d’exploitation du groupe Lagrange viennent de l’apprendre : en son délibéré du 16 décembre 2013, le Tribunal de commerce de TARBES a homologué le plan de continuation.

Au lieu de les rassurer, cette décision inquiète sérieusement les épargnants.  « Alors que le passif déclaré dépasse le cap des 10 millions d’euros, seulement un passif d’un peu plus de 4 millions d’euros a été reconnu.  Il existe une incertitude sur la capacité de Résitel à pouvoir payer ce passif minoré » m’explique un fin connaisseur du dossier.

Dans l’attente de la réception du jugement, je vous rappelle que les options proposées dans ce plan prenaient en compte un dédommagement en nature sous forme de séjour dans les résidences. Si cette solution évite à Résitel de sortir des liquidités, elle présente l’inconvénient d’aggraver sa situation déficitaire en entraînant un manque à gagner.

Je reviens vers vous sur le sujet dans les prochains jours. En attendant, ce blog vous permet de réagir suite à cette décision de justice.

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SODEREV : ENCORE UN PEU DE PATIENCE

Le Tribunal de Commerce de Paris rendra son jugement sur la demande de cessation d’activité de ces trois résidences, le 24 juin 2013.

Encore un peu de patience pour les propriétaires de trois résidences de tourisme gérées par Soderev, une filiale du groupe Lagrange.  Le 24 juin 2013, le Tribunal de Commerce de Paris rendra son jugement sur la demande de cessation d’activité de ces trois résidences.

Petit retour en arrière.  

L’audience initialement prévue le 13 mai, qui devait fixer le sort de trois résidences gérées par cette société actuellement placée sous le régime de la sauvegarde, a été finalement reportée le 10 juin. Au cours de cette audience, le tribunal a été appelé à statuer sur la demande de cessation partielle d’activité de ces résidences, dont celle des Coches (Les Chalets de Wengen). Les Coches font partie de la station renommée de la Plagne.

Encore le bras de fer

Dans son courrier aux investisseurs, l’administrateur judiciaire précise « si le tribunal prononce la cessation d’activité de votre résidence, ce jugement constituera le motif de résiliation de votre bail commercial ». Et d’ajouter.

« Toutefois, je fonde le vœu que ce délai sera utilement mis à profit pour trouver un accord avec les propriétaires, ce qui permettra à Soderev Tour, le cas échéant, de retirer cette demande de cessation d’activité de votre résidence, dont la gestion serait alors poursuivie à de nouvelles conditions financières supportables par Soderev Tour ».

« A croire que l’on ne veut pas nous laisser partir » me confie un propriétaire.  Mais pour accepter les nouvelles propositions de loyer, qui risquent d’être bien faibles, les investisseurs veulent obtenir le remboursement des charges qu’ils ont indûment réglées.  Ainsi par exemple  » aux Coches, la facture globale d’électricité depuis le 1er décembre 2012 se chiffre à 150.000 euros  » poursuit cet investisseur . Rapportée à 150 copropriétaires, elle s’élève à 1.000 euros !Une belle partie de bras de fer en perspective.

C’est à vous de nous donner votre avis par le biais d’un commentaire.

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RESIDENCES DE TOURISME : BRAS DE FER SUR LES CHARGES

L’audience au Tribunal de commerce pour régler le sort de Soderev est reportée au 27 mai. Dans l’intervalle, les investisseurs sont confrontés à une envolée des charges de copropriété.

Le suspense continue pour les propriétaires de biens gérés par Soderev. Prévue initialement le 13 mai, l’audience du  tribunal de commerce de Paris, qui devrait fixer le sort de cette filiale de gestion des résidences de tourisme du groupe Lagrange, est finalement reportée au 27 mai.

J’apprends que sur les trente deux résidences gérées par Soderev, seulement seize font l’objet d’une procédure de sauvegarde. Et sur ces seize, trois dont celle des Coches risquent de cesser leur activité.

Autre découverte : dans des nombreuses résidences gérées par Soderev ou par Résitel, une autre filiale du groupe Lagrange, les investisseurs privés se sont séparés de la société de syndic, également filiale du groupe Lagrange.

Quand les investisseurs payent deux fois

Bien que la résidence de tourisme de Vignec ait fait l’objet d’une cessation d’activité et soit reprise en autogestion depuis quelques mois, un litige subsiste avec Résitel, le gestionnaire, au niveau des charges de copropriété.« Résitel a retiré des loyers versés aux propriétaires, les charges de copropriété, ce qui est anormal.  Mais comme ces charges n’ont pas été réglées au syndic, c’est aux copropriétaires de les honorer. Résultat : nous payons deux fois les charges . C’est un comble, contractuellement, c’est à Résitel d’acquitter ces charges » me signale un investisseur.

Le poids des factures de fonctionnement

Des difficultés existent aussi chez Soderev.  Comme me l’explique un investisseur aux Coches, station rattachée au domaine skiable de la Plagne : «  À l’origine, les contrats notamment avec l’EDF ont été souscrits par le syndic LSI (Lagrange Syndic Immobilier)  au nom des copropriétés. Le règlement des factures était donc effectué par le syndic. En raison de leur montant important, elles étaient  avancées  par Soderev. En toute logique les contrats auraient du être souscrits par Soderev l’exploitant (comme cela se passe ailleurs).
Depuis que les copropriétaires ont changé de syndic, ils doivent s’acquitter des factures de fonctionnement que Soderev ne veut pas rembourser dans l’immédiat. D’ailleurs Soderev donne une fin de non recevoir aux appels de charges émis par notre nouveau syndic
 » m’explique un autre investisseur. Toujours aux Coches, la facture globale d’électricité depuis le 1er décembre 2012 se chiffre à 150.000 euros ». Rapportée à 150 copropriétaires, elle s’élève à 1.000 euros !

Pour les investisseurs la note est salée et leur placement a tendance à tourner au cauchemar, comme dans cette vidéo.

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