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EVASION : PALERME ET SES PALAIS

POUR LES AMOUREUX DU PATRIMOINE, VISITER PALERME EST UN VRAI REGAL

Vous avez adoré le film Le Guépard (Il Gattopardo), ce film franco-italien réalisé par Luchino Visconti, sorti en 1963 et adapté du roman de Giuseppe Tomasi di Lampedusa. 

Dans le centre historique de Palerme, le temps semble s’être arrêté depuis l’insurrection du 27 au 30 mai 1860,  menée par Garibadi, lors de l’expédition des Mille. Pour retrouver cette ambiance surannée de cette Sicile en passe d’être rattachée à l’Italie unifiée, je vous emmène à Palerme.

Palerme et ses alentours abritent encore un nombre impressionnant de Palais princiers ou non. Sur place, je n’ai pas réussi à obtenir une estimation du nombre de ces demeures aristocratiques. Même pour la seule ville de Palerme. Juste une vague réponse : « il y a plus de palais que d’églises ». Avec leur enfilade des salles, les palais peuvent atteindre quelques milliers de m2. Qu’ils soient encore détenus par des grandes familles, ou par l’Etat ou encore par l’épiscopat, à vrai dire, on se soucie peu de leur réelle superficie !

VISITEZ DES PALAZZI

Lorsque les Palais sont transformés en musée, pas de problème pour les découvrir. Dans le quartier du port, deux méritent le détour.  

Le Palazzo Abatellis, un chef d’œuvre de l’architecture gothique catalane abrite les collections de la Galerie régionale de Sicile. La lumineuse Vierge de l’Annonciation (1474-1477) d’Antonello de Messine figure parmi les œuvres majeures de la Renaissance.

Les collectionneurs Massimo et Francesca Valsecchi ont transformé le Palazzo Butera de la dysnatie des Branciforti, princes Butera, en espace d’art et de culture.  Grâce à leur fondation, ils ont redonné vie à ce palais du XVIIe siècle dont les terrasses s’ouvrent sur la mer. Et ce, par le biais de la fondazione palazzo Butera.

Piazza Bologni, derrière la façade décatie du Palazzo Alliata di Villafranca, se cachent de somptueux salons aux portes dorées à la feuille d’or et aux plafonds ornés de fresques. Ce palais du XVIe siècle, a d’abord appartenu à la famille da Bologna, puis aux Alliata, princes de Villafranca. Sans héritier, la dernière propriétaire l’a légué à l’épiscopat. N’étant plus une demeure particulière, il est privé des subventions de la municipalité pour financer le ravalement. Lorsque je l’ai visité, se déroulait une séance de photos de  mode.

Régulièrement, ces édifices accueillent des expositions et événements. Mais ces initiatives ne suffisent pas à remettre en état ces chefs d’œuvre en péril situé à Palerme et dans les environs. Outre leur demeure « en ville », les princes siciliens détenaient de superbes propriétés dans des lieux de villégiature.

Avec un peu de temps et beaucoup d’énergie, les touristes individuels peuvent visiter d’autres palais. A vous d’en faire la recherche…

AMBIANCE PALERMITAINE DANS UN ROMAN

Certains palais, comme celui du conte Federico proposent de vous héberger. Lors de mon séjour, j’ai réservé un appartement de caractère à la Casa Cécile, nichée dans un édifice du XIXe siècle, près de Casa Professa et du marché coloré Ballaro. Sa propriétaire,  une française est déjà l’auteure de trois romans. Mon préféré ? La vie de Zoé (édition le Lys Bleu) où Mademoiselle L, le pseudo de l’auteure, décrit avec vivacité l’ambiance palermitaine. Une excellente entrée en matière pour cerner cette ville pleine de charme.

EN PRATIQUE

La via Vittorio Emanuelle et la via Maqueda quadrillent le cœur historique. Bon à savoir : un minibus circulaire permet de faire le tour de la ville : Free Centro Storico. De la Piazetta Santo Spirito  (près de la Cala), il vous mène à la Piazza Independenza (près du Palais des Normands. Service de 6h30 à 21h. Fréquence : toutes les 11 minutes.

Voici un autre billet évasion cette fois à la montagne


QUAND VACANCEOLE MISE SUR LE MANDAT DE GESTION LOCATIVE

CET ACTEUR DU TOURISME APPORTE UNE SOLUTION DE GESTION AUX INVESTISSEURS EN DIFFICULTE.

Fort de son parc de 6.300 logements touristiques en exploitation, Vacanceole fait un peu cavalier seul au sein du SNRT (syndicat nationale des résidences de tourisme).

Traditionnellement, les opérateurs commencent l’exploitation de résidences de tourisme fraichement livrées par des promoteurs. Dans le modèle Pierre et Vacances, il s’agissait même des résidences lancées par le groupe, puis exploitées par une filiale.

Depuis quelques années, ce modèle s’est essoufflé. Et les avantages fiscaux n’ont pas réussi à compenser les problèmes d’image liés à ce placement souvent sulfureux. Les investisseurs privés ont bien compris qu’une fois les fonds de concours accordés par le promoteur épuisés, ils se retrouvaient pieds et mains liés à des exploitants prêts à baisser le loyer de leur bail commercial.

INTERVENIR EN POMPIER

Pour sa part Vacancéole adopte une autre stratégie. D’ailleurs cette société basée à Chambéry n’a jamais géré une résidence neuve.  « A la différence des exploitants traditionnels de résidences de tourisme, nous avons vocation à redresser des situations compliquées » explique Eric Journiat, co fondateur de Vacanceole.

Selon les cas, cette société reprend des résidences détenues par des investisseurs privés ou des collectivités locales. Et elle exploite les biens touristiques dans le cadre d’un nouveau bail commercial ou d’un mandat de gestion locative. Cela étant, une tendance se dégage. « On assiste à la fin du bail commercial. Avec un mandat de gestion locative, le propriétaire est maitre de la situation. En outre, il évite l’indemnité d’éviction, une disposition d’ordre public du bail commercial. En résumé le mandat de gestion lui procure plus de flexibilité » poursuit Eric Journiat.

Pour l’exploitant, le mandat de gestion locative lui évite aussi de verser des loyers garantis.  

Un système gagnant –gagnant ?

REAGISSEZ ICI


AVION : VOS DROITS EN CAS DE PEPIN

L’été sera « chaud » pour les Européens ayant décidé de voyager en avion prochainement.
Quels droits en cas de vol annulé ? Comment réagir face aux grèves ? Le remboursement du vol est-il assuré si vous ne pouvez plus partir ? Les réponses du Centre Européen des Consommateurs (CEC) France.


 
 
Les vacances estivales approchent à grands pas. Annulation de vol, grève, voici la bête noire des voyageurs. Les pépins n’arrivent pas qu’aux autres. Et je vous épargne des miens.
Bref retour en arrière : neuf cents vols Lufthansa annulés faute de personnel, grève à l’aéroport de Paris-Charles de Gaulle le 1er juillet, grève en Espagne du personnel Ryanair fin juin, suppression de sièges dans les avions EasyJet, hausse des cas de Covid-19 en Europe… Voici la réglementation européenne dans 4 grandes situations.


 
Vol annulé par la compagnie : demandez le remboursement et une indemnisation
 
Si votre vol est annulé, la compagnie aérienne doit en principe vous laisser le choix entre le remboursement de votre billet dans un délai de 7 jours et un autre vol vers votre destination finale dans des conditions de transport comparables. Vous avez également droit à une compensation comprise entre 250 € et 600 € selon la distance du vol.
Attention ! vous n’avez pas droit à cette indemnisation, si vous êtes informés de l’annulation du vol deux semaines au moins avant de partir ou si la compagnie invoque des circonstances exceptionnelles (conditions météorologiques défavorables, grève, pandémie…).
Grève du personnel de la compagnie aérienne ou de l’aéroport : quelles différences ?
 
La grève du personnel de la compagnie ne constitue généralement pas une circonstance exceptionnelle. La compagnie qui annule des vols dans ces circonstances sera donc en principe tenue de verser la compensation aux voyageurs.

En revanche, la grève du personnel de l’aéroport, des contrôleurs aériens ou des agents de sûreté par exemple, est un fait extérieur à la compagnie aérienne qu’elle ne maitrise pas. Les annulations de vols en découlant ne seront donc, en principe, pas indemnisées.  
Vous avez réservé un vol sur une plateforme en ligne. Peut-elle vous aider en cas d’annulation de vol ?
 
Les plateformes de réservation sont des intermédiaires entre un acheteur et un prestataire touristique (compagnie aérienne, hôtelier…). Elles doivent vous
informer de l’annulation de votre vol et des éventuelles propositions de la compagnie aérienne.
communiquer vos demandes à la compagnie aérienne.
Mais elles n’ont aucune obligation de prendre en charge votre réacheminement ou de vous rembourser le prix du billet d’avion.  
Vous ne pouvez plus partir, le remboursement de votre billet est-il garanti ?
 
Non. Si votre vol est maintenu mais que vous ne pouvez plus partir, vous ne serez remboursés que si vos billets sont annulables et remboursables.
Attention, vous pouvez toujours annuler un billet mais celui-ci n’est pas toujours remboursable. Il faut généralement faire la demande au transporteur dans un certain délai avant le départ. Des pénalités peuvent s’appliquer. Vérifiez bien les conditions de votre billet et contacter votre compagnie aérienne au plus vite. En principe seules les taxes d’aéroport sont remboursables.  
Problème avec une compagnie aérienne : comment réagir ?
 
Si vous avez été victime d’une annulation ou d’un retard de vol, vous devez tout d’abord contacter la compagnie aérienne, en utilisant son formulaire de réclamation disponible sur son site internet.
Si le litige vous opposant à une compagnie aérienne basée dans un pays de l’UE, en Islande ou en Norvège n’aboutit pas, vous pouvez gratuitement vous faire aider par les
juristes du Centre européen des Consommateurs en Europe.

QUE RETENIR ?

 
La réglementation européenne s’applique à :
– tous les passagers décollant d’un pays de l’Union européenne, de l’Islande, de la Norvège (ou de la Suisse) ;
 
– tous les passagers atterrissant dans un pays de l’Union européenne, de l’Islande, de la Norvège (ou de la Suisse) si la compagnie est européenne. Et qu’aucune prise en charge ou indemnisation n’a été versée au départ du vol.
 
Autre exemple : si votre vol Air France allant de New York à Paris est annulé, vous bénéficiez des mêmes droits qu’un vol dans l’Union Européenne. A savoir le remboursement ou le réacheminement, plus l’indemnisation.

En dehors des risques liés aux compagnies aériennes ou aux aéroports, s’ajoute les aléas sanitaires. Comme par exemple voyager en temps de Covid.


EVASION A ENGHIEN-LES-BAINS

REMONTER LE FIL DU TEMPS JUSQU’A LA BELLE EPOQUE GRACE A UNE BALADE AUDIO AUGMENTEE INITIEE PAR L’AGGLOMERATION PLAINE VALLEE. A VOUS DE JOUER.

Parisiens et provinciaux l’ignorent souvent : en train au départ de la Gare du Nord, la jolie cité d’Enghien-les-bains ne se situe qu’à 14 minutes de la capitale. Certes les turfistes connaissent le champ de courses d’Enghien qui en fait se situe sur une commune voisine!

En solo ou en famille, profitez de cette ville Belle Epoque en téléchargeant gratuitement la balade audio « Aux Sources », avec l’application « les balades audio augmentées » sur l’App Store ou Google Play. Il suffit alors de brancher votre casque pour vivre une expérience sensorielle inattendue et pour faire un bond d’un peu plus d’un siècle.

APOGEE PENDANT LE SECOND EMPIRE

La notoriété de cette ville d’eau du Val d’Oise connait son apogée pendant le Second Empire. Dès le début du XIX° siècle, ses eaux sulfureuses sont exploitées. Avec ses bains thermaux, son casino, ses fêtes et bals, son lac… et le train qui la relie à la capitale, le Tout-Paris chic et mondain s’y presse le dimanche! Douceur de son climat, cures et divertissements en font la première station thermale aux portes de Paris.

En une heure de balade, vous profiterez d’une mine d’infos sur son architecture éclectique de la fin du XIX° siècle, ses liens avec d’illustres personnages : la princesse Matilde, Mistinguett, Maurice Leblanc et son indémodable Arsène Lupin.

Retenez que les textes illustrant cette balade proviennent surtout du fond Gallica, la bibliothèque numérique de la Bibliothèque nationale de France. Extraits entre autres de la presse de l’époque – La Sylphide, Le Réveil, Le Tintamare..., ils font preuve d’un étonnant réalisme.

Pas de doute, une visite à Enghien-les-Bains conjugue bouffée d’oxygène et dépaysement.