EHPAD MEDICHARME : DENOUEMENT PROCHE
Publié : avril 2, 2024 Classé dans : Immobilier | Tags: EHPAD 5 Commentaires
LA REPRISE DU GROUPE MEDICHARME DEVRAIT ETRE SCELLEE DANS LES PROCHAINS JOURS
Dénouement en vue pour le groupe Médicharme qui exploite 43 établissements dont 34 EHPAD (Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Affichant de lourdes dettes- de l’ordre de 150 millions d’euros- ce groupe privé fait l’objet d’une procédure de vente, dite « prepack-cession » au tribunal de commerce de Nanterre.
« Lors d’une audience récente, les magistrats ont reçu des offres de deux consortiums. Celui composé de trois sociétés – Domidep, Sedna et Gestion – semble tenir la corde » me confie un proche du dossier qui préfère conserver l’anonymat.
Dans le jugement qu’il devrait rendre dans les premiers jours d’avril, le tribunal désignera le consortium retenu. Nul doute que ce trio renégociera les loyers prévus dans les baux commerciaux des investisseurs privés.
Bien sûr, l’ASCOP suit ce dossier avec intérêt.
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RESIDENCES GEREES : QUAND LES INVESTISSEURS S’ORGANISENT
Publié : mars 6, 2016 Classé dans : Immobilier, Impôts, Placements | Tags: APRT, EHPAD, FNAPRT, résidence de tourisme, résidence seniors, une résidence étudiante, une résidence hôtelière 3 CommentairesCREER UNE ASSOCIATION DE COPROPRIETAIRES DE RESIDENCE GEREE PERMET DE DIALOGUER AVEC LE GESTIONNAIRE. A CE JOUR PLUS, ON COMPTE PLUS D’UNE CENTAINE D’ ASSOCIATIONS DE DEFENSE.

Acheter dans une résidence gérée, c’est un peu prendre le risque de se retrouver à plus ou moins long terme dans un combat de pot de terre contre le pot de fer. Que vous ayez investi dans une résidence de tourisme, une résidence étudiante, une résidence hôtelière, EHPAD, résidence seniors), les mauvaises surprises sont courantes. « La multiplication des difficultés a conduit à la création en 2013 de la FNAPRT, Fédération Nationale des Associations de Propriétaires de Résidence de Tourisme, étendue aujourd’hui à toutes les résidences gérées. Ayant pour but d’aider les associations de copropriétaires en résidences gérées, notre fédération compte désormais plus de 120 associations représentant plus de 11.000 propriétaires » calcule son secrétaire général Jean-Claude Virfeu.
POURQUOI CREER UNE ASSOCIATION?
Vous êtes nombreux à me demander comment et pourquoi créer une association. Parmi vos commentaires à ce sujet, en voici un parmi d’autres : « propriétaire d’un appartement dans une résidence étudiante, dont le gestionnaire rencontre de grosses difficultés financières. Nous souhaitons monter une association de co-propriétaires avant d’entamer des actions ».
Lorsque vous investissez dans un bien non géré, vous avez les mains libres pour le rentabiliser. En revanche, la situation diffère dans une résidence gérée. « L’existence d’un gestionnaire, gérant via un bail
commercial, une grande partie des lots et utilisant les parties communes, afin d’exercer son activité, place l’ensemble des copropriétaires en situation de « solidarité forcée ». Voici les questions à vous poser
Par exemple, si un gestionnaire demande aux bailleurs une baisse de loyer et que seule la moitié des investisseurs (bailleurs) accepte :
– Qu’adviendra-t-il des parties communes: qui en paiera l’entretien? Les parties communes appartenant à tous les copropriétaires, que leur bien soit géré ou non par le gestionnaire, il doit y avoir un minimum de cohésion parmi les
copropriétaires.
– Si la moitié de la résidence (représentant la moitié des propriétaires) n’est plus gérée et que la résidence perd son classement, pourrons-nous conserver nos avantages fiscaux?
– Que se passera-t-il si un gestionnaire quitte la résidence, mais reste encore propriétaire du local d’accueil et/ou de la piscine ? » poursuit Jean-Claude Virfeu.
Autre constat : les dérives en matière de gestion de la copropriété. « Comme le syndic de copropriété est souvent très lié au gestionnaire, des dépenses exagérées de copropriété payées par le gestionnaire sont à l’origine de ses prétendues difficultés qui justifient ainsi les baisses de loyer demandées » me signale un copropriétaire.
UNE SOLUTION A LA « SOLIDARITE FORCEE » ?
« Les résidences sans association de copropriétaires sont les plus vulnérables face au gestionnaire ayant plus de facilité de diviser pour mieux régner. Une association permet aux copropriétaires de communiquer, de réfléchir ensemble, de prendre des décisions dans l’intérêt des copropriétaires » selon la FNAPRT.
Pas de doute, les copropriétaires poursuivent des objectifs communs : préservation de la valeur de leur patrimoine, maintien des avantages fiscaux, obtention d’une bonne rentabilité. Quant au gestionnaire, il a intérêt à baisser les loyers de toute la résidence, s’il sent que la résidence vieillit. Il peut être tenté d’en lancer une autre neuve, à coté de la vôtre qu’il délaissera le moment venu.
En attendant que leur association soit créée, les propriétaires isolés peuvent adhérer à l’APRT, association de propriétaires en résidence de tourisme. Membre de la FNAPRT, l’APRT leur procure des conseils individualisés, notamment sur les modalités pratiques de constitution d’une association de défense.
REAGISSEZ ICI : vous êtes membre d’une association de défense, faites nous part de votre expérience
( conseils pour créer cette association et la faire vivre au mieux)
IMMOBILIER GERE : ATTENTION A L’ INDEMNITE D’ EVICTION
Publié : novembre 29, 2015 Classé dans : Immobilier, Impôts, Placements | Tags: EHPAD, exonération de la TVA, indemnité d'éviction, résidences d'étudiants, Résidences de tourisme, résidences seniors 4 CommentairesMAUVAISE SURPRISE POUR LES INVESTISSEURS SOUHAITANT RECUPERER LEUR BIEN GERE: L’INDEMNITE D’EVICTION VUE PAR LE FIGARO ECONOMIE;

Les vacances à la montagne approchent.
A moins de trois semaines des vacances de Noël, je tiens à vous signaler mon article consacré à l’indemnité d’éviction dans l’immobilier locatif, publié par le Figaro du 24 novembre.
Loin d’être indolore, l’indemnité d’éviction peut atteindre deux à trois mois de chiffre d’affaires. Si nous prenons l’exemple d’un logement géré procurant un loyer annuel de 5.000 euros. Si le loyer versé à l’investisseur représente 25% du chiffre d’affaires de l’exploitant, le chiffre d’affaires annuel ressort à 20.000 euros. Et l’indemnité à 40.000 euros, voire 60.000 euros. Avec un exploitant ouvert au dialogue, il est possible de négocier pour limiter la fameuse indemnité à un peu plus d’une année de loyer.
Enfin je vous renvoie à mon récent billet sur l’indemnité d’éviction et les réactions qu’il a suscitées en octobre dernier.
Merci pour votre fidélité. J’attends vos témoignages dans la rubrique ci dessous leave a reply.
MENACE SUR LES MEUBLES TOURISTIQUES DES GRANDES VILLES
Publié : août 25, 2014 Classé dans : Famille, Immobilier, Impôts, Placements, voyages | Tags: EHPAD, LMNP, LMP, New-York, Paris, résidence étudiantes, résidence de tourisme, résidence seniors Commentaires fermés sur MENACE SUR LES MEUBLES TOURISTIQUES DES GRANDES VILLESA New-York comme à Paris, les mairies partent en guerre contre la location de meublés touristiques pour des durées inférieures à un mois. Le point sur les pratiques des deux côtés de l’Atlantique.

Des deux côtés de l’Atlantique, les « capitales » touristiques comme New-York et Paris semblent faire la chasse aux locations meublées de courtes durées (moins de 28 jours). J’en veux pour preuve la réponse que je viens de recevoir d’un manager d’immeubles à New-York où je cherchais une location pour quelques jours. « Mises en place depuis 2011, des restrictions légales sur ces locations de moins de 28 jours ont affecté le marché des propriétés que vous aimeriez louer. New York Council tente d’éliminer les conflits entre les immeubles de résidents permanents et les personnes louant leurs appartements aux touristes » Résultat : si des résidents permanents d’un immeuble se plaignent des gênes occasionnées (va et vient, bruit) par une location touristique dans leur immeuble, les autorités New Yorkaises mettront leur véto à cette pratique. Mon correspondant poursuit : « Nous vous garantissons de vous fournir un logement de même qualité, en cas d’interruption de l’utilisation de nos appartements une fois que votre location a débuté ». Réjouissant, s’il faut déménager au cours d’un séjour d’une petite semaine !
TOUR DE VIS A PARIS
Maintenant, je vous invite à étudier la situation à Paris où la mairie s’insurge contre la multiplication de locations de meublés. Quelques, 20.000 logements seraient soustraits du marché locatif du logement vide.
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L’ile aux Cygnes à Paris et sa statue de la liberté
Pour la mairie de Paris, les locaux d’habitation loués pour une durée inférieure à 9 mois doivent faire l’objet d’un changement d’usage, si l’on se réfère aux articles L. 631-7 et L. 632-1 du code de la construction. « Ces deux articles sont applicables à Paris, dans les communes de la première couronne et dans l’ensemble des villes de plus de 200.000 habitants », me précise un avocat. Toujours pour lutter contre les meublés touristiques qui font concurrence aux hôtels, une disposition du plan local d’urbanisme (PLU) de Paris, assimile les locations meublées de courte durée à des hébergements hôteliers. A ce titre, elle les soumet donc à une autorisation d’urbanisme préalable de changement de destination. Sans entrer dans les détails, cette obligation s’avère lourde et onéreuse pour le loueur désireux de respecter la loi.
Enfin compte tenu de ces deux articles du Code la construction, il est difficile pour un investisseur de profiter du régime fiscal du LMP (loueur en meublé professionnel) ou du LMNP (loueur en meublé non professionnel) en solo. Comprenez sans investir dans le cadre d’une résidence gérée par un exploitant. Résidence de tourisme en ville ou non, résidence étudiante, seniors, EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes). Bref autant des résidences où les rapports entre bailleur (investisseur) et locataire (exploitant) sont totalement inversés… en contrepartie d’avantages fiscaux. Généralement le locataire impose ses conditions au bailleur comme l’illustrent vos mésaventures.
Comme ce blog est un lieu d’échanges des investisseurs déçus, j’attends ici vos témoignages sur vos déconvenues. D’ici là, bonne rentrée à tous.

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