Recherche

SUISSE : BIENVENUE AU GLACIER 3.000

DANS LE CANTON DE VAUD, DECOUVERTE DU GLACIER 3.000 A PARTIR DE L’UNIQUE PONT SUSPENDU AU MONDE RELIANT DEUX PICS EN HAUTE MONTAGNE.

Après Valloire et ses sculptures sur neige, cette fois je vous emmène en Suisse dans les Alpes Vaudoises pour découvrir le fameux glacier des Diablerets, situé à 3.000 mètres.  Sportif ou non, vous passerez une journée inoubliable en haute montagne.

Après l’arrivée à Lausanne par le TGV Lyria en provenance de Paris, un train helvète me conduit à Aigle où je monte dans un pittoresque train cheminant à travers la montagne enneigée. En un peu moins de six heures, j’ai rejoint la station familiale des Diablerets (1.200 mètres d’altitude).

Le lendemain, une navette avec le bus postal, me dépose au Col du Pillon (1.546 mètres) pour prendre un premier, puis un second téléphérique. Au bout de 15 minutes de trajet, arrivée au « Glacier 3000 », comme l’appellent les Suisses, pour admirer par temps clair, un superbe panorama sur plus de 24 sommets dépassant les 4.000 mètres… qui nous rend bien modeste.

L’ expérience en altitude se poursuit par le franchissement du Peak Walk, une passerelle bien sécurisée. Mieux vaut s’abstenir si l’on a le vertige.  C’est le seul et unique pont suspendu reliant deux sommets.

 » Entre l’hiver et l’été, le Glacier reçoit quelques 200.000 visiteurs par an dont 70% de piétons. Les grands sportifs profitent des 28 km de pistes de ski à 3.000 mètres » m’explique Félicien Rey-Beller de la société d’exploitation Gstaad 3.000. Ce glacier est une curiosité internationale : des asiatiques, des chinois et des indiens s’y pressent pour admirer la neige en toutes saisons.

Mes conseils : prendre soin de vérifier la météo avant de se rendre au col du Pilon et bien se couvrir.

http://www.region-du-leman.ch

 

 

 


SUISSE : LE SECRET BANCAIRE FINALEMENT PRESERVE ?

Vers la fin du secret bancaire suisse? Officiellement sans doute. En pratique, pas sûr comme vous le découvrirez ci dessous.

La Suisse renonce au secret bancaire.

 

 

Depuis le 1er juillet 2014, les banques suisses doivent transmettre à l’administration fiscale américaine, les données bancaires concernant tous leurs clients américains. Cette obligation résulte de la ratification par le Parlement de Berne le 30 juin dernier, de l’accord sur la loi Fatca (Foreign Account Tax Compliance). Toujours pour identifier certains clients non déclarés, la Suisse est prête à introduire cet échange automatique d’information au niveau de l’OCDE (Organisation pour la coopération et le développement économique).

Les sommes en jeu sont considérables. A l’automne 2013, les fortunes étrangères détenues en Suisse s’élevaient à environ 1800 milliards d’euros, selon les calculs de l’économiste Gabriel Zueman. Les trois pays frontaliers de la Confédération arrivent en tête : l’Allemagne avec environ 200 milliards d’euros, la France avec 180 et l’Italie avec 120. Quelques 90 milliards d’euros appartiendraient à des Américains.

Dans ce pays spécialisé dans la gestion de fortune internationale, environ 600 milliards des 1.800 milliards d’euros seraient placés dans des fonds d’investissement suisses domiciliés au Luxembourg où les dividendes échappent à l’imposition. Selon plusieurs estimations publiées par des quotidiens suisses, les Français détiendraient encore 80.000 comptes non déclarés, parfois depuis plusieurs générations.

 

 

Quant aux comptes numérotés interdits par la législation antiblanchiment, ils ont été remplacés par les trusts ou des fondations domiciliés dans une poignée de paradis fiscaux. De quoi continuer à abriter les avoirs détenus par les ultra-riches.

Par ailleurs je vous rappelle que la convention fiscale sur les successions a été rejetée par la France…. suite à la dénonciation par la Suisse du projet de convention fiscale donnant un sérieux tour de vis aux résidents suisses d’origine française! Nos compatriotes détenteurs  d’un gros patrimoine et en exil fiscal en Suisse  apprécieront le geste helvétique.

 

Merci à tous pour votre fidélité. Faites connaitre mon blog autour de vous, notamment par les réseaux sociaux. Et réagissez à mes billets.


HERITAGE : LA FRANCE DENONCE LA CONVENTION AVEC LA SUISSE

SUITE LA DENONCIATION PAR LA FRANCE DE LA CONVENTION FISCALE AVEC LA SUISSE, SUR LES SUCCESSIONS, LA SITUATION SE DEGRADE. A PARTIR DU 01.01.2015, LES DEUX PAYS APPLIQUERONT CHACUN LEUR DROIT INTERNE. UN RISQUE DE DOUBLE IMPOSITION EXISTE

 

Avec le déplacement de Michel Sapin en Suisse le 24 juin, la presse française met le coup de projecteur sur une modification importante visant à faciliter l’entraide, entre les deux pays en cas de soupçon d’évasion fiscale.

Mes confrères passent sous silence un événement important : la dénonciation par la France à la mi-juin 2014, de la convention franco-suisse sur les successions. Datant de 1953, ce texte prévoit une imposition sur la base du domicile du défunt uniquement. Par ex, un français devenu rèsident dans le canton de Genève où il n’y a pas d’impôt sur les successions, pouvait transmettre ses biens situés en Suisse ou en France, ou encore ailleurs à l’abri du fisc.

Face à ces largesses, la France a tenté d’instaurer une nouvelle convention destinée à imposer l’héritier, en fonction de son lieu de résidence. Ex : si le senior résident en Suisse avait un héritier résidant encore en France, celui-ci supporteraient les droits de succession tricolores. Au cours d’une « votation » du Parlement, les cantons suisses ont rejeté ce projet. En réaction, la France vient donc de dénoncer la convention fiscale de 1953.

DE LOURDES CONSEQUENCES

La résiliation entrera en vigueur dès le 31 décembre. Par conséquent, à partir du 1er janvier 2015, la France et la Suisse appliqueront chacune leur droit interne en matière de succession. « Avec ce nouveau régime, les résidents fiscaux suisses d’origine française seront tentés de vendre leurs biens immobiliers qu’ils détiennent encore dans l’Hexagone » me confie Me Arlette Darmon, à la tête du groupe Monassier. En effet ce sera la seule solution pour éviter les fourches caudines du fisc français. Déjà largement alimenté par le départ des exilés fiscaux, le marché immobilier des biens haut de gamme risque donc encore de s’étoffer.

Cette dénonciation pénalisera également les quelque 180.000 Suisses domiciliés dans l’Hexagone. Dès janvier 2015, ils seront entièrement livrés au développement du droit français et risqueront la double imposition.

 

LA FRANCE VUE DE SUISSE

 

A ce sujet, je viens de relever quelques commentaires truculents des lecteurs de la tribune de Genève. Jugez un peu et réagissez ici…

«  C’est pas grave, les suisses habitant en France pourront revendre leur villa de 200 m2 à 400000 euros et à la place, acheter un appartement de 50m2 à 1 million de francs suisses et comme ça, ils n’auront pas à craindre l’imposition sur la succession du méchant gouvernement français… »

« J’en ai gros sur la patate des sempiternelles dénonciations françaises sur ce qui concerne la Suisse. La France ferait mieux de dénoncer son propre enfer fiscal et tant d’autres choses mal ficelées chez elle ».

« Le seul résultat auquel les français vont arriver, c’est que les héritiers vont aussi se barrer. Ils auront tout perdu ».

« Qu’est-ce qu’on attend pour prendre des mesures contre ce voisin encombrant qui ne cesse de profiter de la Suisse, sans jamais rien lui apporter. En 2015, 10.000 permis de frontaliers en moins ! Quand le gouvernement français devra prendre soin de ces chômeurs, il réfléchira peut-être, s’il en est capable. Les candidats au travail étrangers ne manquent pas. Bienvenue aux Espagnols ! »

 

« La France est moribonde, quittez ce pays »..

 

« Attention tout de même à ne pas mettre dans le même panier : peuple Français et gouvernements de ce pays. Les Français subissent cette situation plus qu’autre chose et jalousent la Suisse; mais ils n’ont malheureusement pas d’autres moyens de se faire entendre que l’abstention… Qui bat des records d’années en années ! (Un franco-suisse)


LA SUISSE GATE SES HERITIERS

DANS CET ELDORADO, LE PARLEMENT SUISSE NE SOUTIENDRA PAS LA CREATION AU NIVEAU FEDERAL, D’ UN IMPOT SUR LES SUCCESSIONS

 

 

Suisse: vue du palais fédéral

 

 

 

A la lecture du quotidien suisse le Temps, je vous invite à faire un rêve. Et à imaginer que nos journaux français titrent « L’impôt sur les successions n’aura pas le soutien du parlement ».

Pourtant dans son édition du 2 juin 2014, le quotidien helvète relate « L’impôt fédéral sur les successions n’aura pas le soutien du parlement ».

En parcourant cet article, je découvre que « L’initiative propose d’introduire un impôt fédéral sur les successions, dont le taux serait de 20%, à partir d’un legs de 2 millions de francs (suisses). La part du conjoint survivant reste exonérée. Les donations sont imposées à partir de 20 000 francs (suisses)….

Ce prélèvement fédéral remplacerait les impôts cantonaux en vigueur. Actuellement, la taxation des héritages relève en effet de la compétence des cantons. Aucun ne perçoit d’impôt auprès du conjoint survivant ou de la conjointe survivante, mais trois – Vaud, Neuchâtel et Appenzell Rhodes-Intérieures – taxent les sommes héritées par les enfants au-dessus d’un certain seuil. Tous les autres ont renoncé à cette pratique, à l’exception de Lucerne, où les communes ont la compétence de taxer les descendants directs ».

 

 

 

La Suisse et ses 26 cantons

Même si une nouvelle convention fiscale entre la France et la Suisse portant sur les droits de succession a été signée le 11 juillet 2013 afin de changer radicalement la donne des successions franco-suisses, je vous invite malgré tout à étudier l’imposition des successions chez nos voisins. Prenez par exemple le canton du Tessin ou celui d’Argovie : exonération des droits de succession pour le conjoint (e) survivant (e), les enfants, les parents et les grands-parents. ET SI LA FRANCE EN FAISAIT AUTANT ?

Un régime à faire pâlir une de mes amies parisiennes qui vient d’hériter et  de… signer un accord avec le fisc français, pour étaler sur dix ans,  le règlement de ses droits de succession.

QUEL EST VOTRE AVIS? REAGISSEZ EN DESSOUS DE CE BILLET, SOUS LA RUBRIQUE  LEAVE A REPLY