Recherche

ACHAT IMMOBILIER : LA RAISON AVANT LA PASSION

Finalement, il n’y aura sans doute pas de casse sur le marché immobilier en France.  Sur ce secteur, la raison l’emporte sur la passion.

couv1

Ouf, la fin de l’année en cours pointe son nez. Et finalement, le marché immobilier ancien est soutenu par le niveau historiquement bas de taux d’intérêt. Certes l’achat passion a fait la place à l’achat raison. Mais finalement l’effet « taux » démocratise le crédit tant pour les primo-accédants que pour les secondo-accédants.  

En 2013, le courtier meilleurtaux.com a constaté une évolution des profils d’emprunteurs. Les montants d’emprunt ont augmenté alors que l’apport moyen s’est stabilisé et les revenus moyens se sont inscrits en légère baisse.

« Contrairement aux idées reçues, on trouve encore une grande diversité chez les emprunteurs : 50 % des emprunteurs financés en 2013 ne disposent que de 10 % d’apport, 50 % gagnent moins de 4.000 euros mensuels nets à 2 et près d’un tiers ont souscrit un crédit sur 25 ans et plus » m’explique Sandrine Allonier, responsable des études économiques de meilleurtaux.com

profils

Sans polémiquer, ce constat tranche avec celui établi début novembre, par  Empruntis. D’après ce courtier,  l’emprunteur moyen français devenait  plus riche au fil des années. Désormais, les Français se lancent en effet dans une opération d’acquisition avec 4.500 euros nets en moyenne par mois contre 3.700 euros en 2006.

Compte tenu des prix élevés de l’immobilier, l’Ile-de-France pulvérise les records avec des revenus moyens nets par foyer à 5.446 euros. Et Paris domine le, tout avec 8. 449 euros nets par mois.

VOS ENFANTS PEUVENT-ILS ACHETER?

Enfin, si vous êtes parents et que l’un de vos enfants veut devenir propriétaire, pensez au coup de pouce financier. Consultez votre notaire pour lui consentir une donation, sans pour autant défavoriser vos autres enfants. Chaque parent peut verser jusqu’à 100.000 euros par enfant en franchise de droits, tous les quinze ans. De quoi doper sérieusement l’apport personnel!

Vous pouvez témoigner sur ce blog. Et vous y abonner  en cliquant à haut à droite. Avec votre aide, nous franchirons le cap de 100.000 pages vues.


IMMOBILIER : QUI PEUT ENCORE S’OFFRIR PARIS ?

A Paris, les prix de l’immobilier ancien résistent à la baisse selon les notaires. A condition d’être aisés et de bénéficier d’une aide parentale, des primo-accédants peuvent s’offrir un logement dans la capitale.

profilemprunteur (2)

Dans un récent billet, je remarquais que la baisse des prix de l’immobilier résidentiel se faisait attendre. Les notaires parisiens partagent également cet avis. Dans leur dernier point marché, ils signalent « dans la continuité des mois précédents, les prix sont toujours assez peu affectés par le faible nombre de ventes et la résistance perdure ». Les statistiques des notaires sont établies à partir des actes notariés correspondant à des avant-contrats signés trois mois auparavant. Si l’on se limite à  Paris intra-muros,  le prix au m² s’établit à 8.280 euros à fin avril (pour des avant contrats signés en janvier), en recul de seulement – 0,2% sur 3 mois.

Résistance des prix

D’après les indicateurs avancés des Notaires de Paris – Ile-de-France sur les prix issus de ces fameux avant-contrats de vente à Paris, les prix se maintiendraient cet été aux alentours de 8.250 euros le m², ce qui confirmerait la stabilisation des prix parisiens constatée depuis le dernier trimestre 2012. Sur une période d’un an, la Capitale évolue donc de concert avec les autres départements, avec un prix au m² en recul de seulement 1,4%.

L’achat d’un appartement à Paris n’est pas à la portée de toutes les bourses, compte tenu d’un prix moyen au m2 dans l’ancien d’un peu plus de 8.200 euros. Le courtier meilleurtaux vient de se pencher sur les acheteurs parisiens, en particulier les primo-accédants. Evalués à 70%, ces derniers sont sur représentés sur l’illustration ci-dessus, pour des raisons internes.

Sandrine Allonier

« Nous estimons à seulement 20% la proportion de primo-accédants achetant dans la capitale. Généralement ils perçoivent des revenus mensuels nets de 8.400 euros et peuvent s’offrir une soixantaine de mètres carrés » m’explique Sandrine Allonier, responsable des études chez ce courtier. Et de poursuivre : « Pour un achat d’environ 500.000 euros, ils disposent d’un apport personnel de près de 200.000 euros. Ce capital de départ résulte du fruit de leur épargne et bien souvent d’une donation provenant des parents ». D’ailleurs l’aide familiale a baissé depuis que le gouvernement actuel a ramené l’abattement pour les donations à 100.000 euros.

Au lieu de réaliser un investissement locatif en province risquant de devenir un boulet fiscal dans cette période de matraquage par des impôts, ou de s’offrir une résidence secondaire vulnérable au retournement du marché immobilier, ces primo-accédants aisés préfèrent s’installer à Paris. Quitte à acheter ultérieurement plus grand, en banlieue.

Vous avez acheté récemment dans la capitale ou en région parisienne, faites nous part de votre expérience. S’agit-il d’un bien ancien ou neuf ? Comment avez-vous réussi à boucler votre plan de financement. Réagissez sur mon blog. Merci d’avance.

Bientôt 100 billets sur mon blog. Pour les découvrir, il suffit de cliquer ici

JE VOUS DONNE RENDEZ-VOUS VERS LE 10 JUILLET