RESIDENCE DE TOURISME EN ZRR : LE DEFILE DES EXPLOITANTS
Publié : août 8, 2015 Classé dans : Famille, Immobilier, Impôts, Placements | Tags: Hôtels et Résorts, Mona Lisa, résidence de tourisme, Résidhotel, SELM, Valority, Valorres, ZRR 5 Commentaires
Déjà quatre exploitants en moins de 7 ans pour une résidence de tourisme située dans une ZRR. Et des déconvenues à la chaîne pour les investisseurs privés.
Dommage que les investisseurs n’assistent pas à un défilé de mode
Un peu plus d’un mois sans publier un billet sur mon blog. Un bras cassé, l’absence d’internet via SFR suite à mon déménagement, explique ce silence involontaire.
Dans ce nouveau billet, je vous fais part du désarroi des particuliers ayant investi dans une résidence de tourisme située dans une ZRR (zone de revitalisation rurale) pour « profiter » du régime fiscal Demessine. Leur programme est sorti de terre en 2008. Depuis 7 ans, les exploitants et les procédures judiciaires de succèdent.
« Actuellement, notre exploitant ne nous verse plus nos loyers, l’avocate de notre association lance la procédure de commandement des loyers impayés. Nous sommes encore les dindons de la farce, puisque nous n’allons certainement pas récupérer les montants des loyers. Et pour la cinquième fois, nous devrons trouver un nouvel exploitant et subir une nouvelle baisse des loyers » me confie un des investisseurs, membre de l’association de défense.
Les procédures en cours
En 2010, les investisseurs ont lancé une procédure contre le commercialisateur Valority pour manque d’information sur les risques encourus lors de cet achat. Cette action passe en appel le 22 septembre 2015, ce qui témoigne de la rapidité de la justice français.
Les investisseurs ont également assigné Valorres, l’exploitant actuel afin d’obtenir la résiliation des baux commerciaux. Les motifs ? . « L’attestation d’assurance produite ne correspond pas tout à fait aux exigences prévues par le bail commercial. En outre, certaines garanties, dont la garantie des locaux pour leur valeur de reconstruction à neuf n’a pas été justifiée dans le délai imparti » répond leur avocat. Mais
cette procédure sera jointe à la procédure initiée par la Société Valorres pour désigner un expert judiciaire.
Retour sur l’historique de cet achat malheureux
En 2006, les investisseurs achètent sur plan un appartement de 42,26 m2 pour près de 150.000 euros sur la base d’environ 3.500 euros/m2
En 2008, le programme immobilier est livré et le loyer annuel s’élève à 7.137 euros TTC pour ce type d’appartement.
Commence alors le parcours du combattant avec le défilé des exploitants. Le premier Résidhotel n’est resté que 3 mois,
Le deuxième Hôtels et Resorts, il a fini en liquidation.
Le troisième Valorres a acté une baisse des loyers de 40% par rapport au loyer initial.
Le quatrième Valorres, sous l’entité de Seml sous la marque de Mona.Lisa, déjà engagée dans une autre affaire.
Résultat le loyer actuel n’est que de 2.950 euros TTC, soit un recul de près de 60%. Pire le versement de ce loyer supporte d’importants retards, voire des impayés.
Impossible de revendre cet appartement actuellement, le bail de neuf ans se terminant fin 2017, pour la défiscalisation. De plus, avec les problèmes d’exploitants et l’absence d’entretien des parties communes, il faudra sans doute le brader pour trouver un acquéreur.
bonjour merci pour ces tristes infos …. nous sommes à peu près dans la même configuration ….. nous avons acheté un appartement de 42 m2 également -6 couchages aux Angles -Résidence le Clos des Fonteneilles face au lac Matemale nous l’avons 121500 euros TVA déduite de 22900 euros soit soit 144 400 euros … au début géré par Lagrange Résitel (sa filiale ….) pendant 7 années avec un loyer d’environ 500 euros par mois au bout de 7 années déclaration en sauvegarde judiciaire et obligation de trouver un autre exploitant (car les 9 années n’étaient pas passées ) maintenant nous avons Mona Lisa une horreur !!!!! loyer de 130 euros mensuels payés au compte goutte avec beaucoup de retard -aucun respect des dates …la GALERE !!! nous essayons … de le vendre mais dur dur et il faut brader le prix !!!! de plus Mona Lisa nous dit que nous devrons payer 10000 euros et des poussières pour le droit d’éviction s’appuyant sur le code du Commerce -alors que dans notre bail commercial signé des deux parties est inscrit qu’une expertise peut avoir lieu et que le montant maxi ne pourra dépasser 500 euros par lits de plus nous devrons payer 3000 euros de mobilier … et rembourser 10/20 de TVA … que des bonnes nouvelles !!!! nous avons une association mais pas très active à notre goût et de plus nous sommes en Mayenne à 800 Kms de cet appartement vous pouvez nous appelez cela nous ferait plaisir d’échanger sur ce dossier qui nous inquiète vraiment surtout que nous sommes bientôt à la retraite et la charge annuelle (emprunt et toutes les charges ) pour cette appartement nous impact de 8000 environ )
Bonjour
Votre billet est très intéressant. En effet J’ai eu la surprise de voir que « RESIDHOTEL » était encore dans ce circuit alors qu’il me semblait avoir que cette société avait été mise en liquidation judiciaire sur une résidence en ZRR située dans les Hautes Alpes à LA JOUE DU LOUP.
Résidence de chalets qui se nommait « LES HAUTS DE LA LAUZIERE », sur laquelle « RESIDHOTEL » était gestionnaire depuis 2005 et ne nous reversait pas le montant des loyers, malgré le bail commercial qui nous liait.
Suite à cette éviction décidée par le tribunal, nous avons créé une société et gérons maintenant en direct, nous- même notre résidence.
Nous sommes aussi investisseurs depuis 2001 dans un appartement en montagne dans la même station, celui-ci est géré par « ODALYS » et nous rencontrons depuis plus de 1 an les mêmes problèmes. Par 2 fois, nous avons fais intervenir un cabinet d’Huissiers pour nous faire payer nos trimestres ( 4 ) non réglés à l’époque. Cela a débloqué notre situation car à ce jour la société est à jour des paiements, nous pensons jusqu’au prochain trimestre 2015.
Nous avons aussi investi dans une résidence hôtelière à Brest en 1998 (2 appartements) géré par la société « APPARTCITY » et là aussi depuis 2014 nous avons fais intervenir par 2 fois un cabinet d’huissiers pour nous faire payer l’antériorité de loyers qui ne nous avaient pas été versés. Et ce, de façon récurrente depuis 2014 malgré nos diverses manifestations auprès de leurs services. La société nous sert diverses excuses et arguments pour ne pas honorer le bail commercial qui nous lie.
A ce jour une procédure est en cours. Il faut croire que tous se sont donné le mot pour s’engraisser sur le dos des investisseurs en exploitant les failles du système. Ces exploitants n’ont pas l’air d’être inquiétés par la justice. En revanche, cette situation s’avère fort dommageable pour nous.
Une fois de plus les problèmes commencent avec VALORITY & RESID HOTEL.
Que font les pouvoirs publics? Voilà plus de 10 ans que ces sociétés escroquent les particuliers et que le autorités ne font rien!
Nous avons eu le même problème sur Valmenier (valority et resid’hotel), puis destruction et reconstruction (défaut avec le béton) et enfin,depuis 2 ans, conclusion d’un bail avec Odalys. Résultat: des loyers en recul de 25%!
C’est pourquoi de plus en plus l’autogestion est une solution face à ces gestionnaires traditionnels qui proposent uniquement des baisses de loyer, après des difficultés financières.
La société Residandco propose cette formule.