L’AMF SANCTIONNE HEDIOS PATRIMOINE
Publié : Mai 23, 2019 Classé dans : Placements | Tags: AMF, Hedios Patrimoine Commentaires fermés sur L’AMF SANCTIONNE HEDIOS PATRIMOINE
|
||||||||
|
PORTO IMMO SCPI DANS LE COLLIMATEUR DE L’AMF
Publié : mars 15, 2019 Classé dans : Immobilier | Tags: AMF, Porto Immo SCPI Commentaires fermés sur PORTO IMMO SCPI DANS LE COLLIMATEUR DE L’AMFL’AMF VIENT DE FAIRE UNE MISE EN GARDE CONTRE LES ACTIVITES DE LA SOCIETE PORTO IMMO SCPI PROPOSANT UNE SCPI DU MEME NOM, SANS AUTORISATION.
![]()
|
EPARGNE : PGM DANS LE COLLIMATEUR
Publié : juillet 31, 2018 Classé dans : Placements | Tags: AMF, PGM Patrimoine 5 CommentairesARNAQUE EN PERSPECTIVE : LES AUTORITES DE CONTROLE METTENT EN GARDE ENVERS PATRIMOINE GESTION MANAGEMENT
![]()
Attention, danger en vue pour les investisseurs privés. L’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) viennent de mettre en garde les épargnants contre les activités de Patrimoine Gestion Management et PGM Patrimoine.
A la suite de plusieurs signalements, l’AMF et l’ACPR alertent le public vis-à-vis de Patrimoine Gestion Management et PGM Patrimoine et des sites liés à ces deux entités proposant des services d’investissement sans y être autorisés.
En effet, ces deux entités et leurs sites http://www.patrimoinegestion-management.com et http://www.pgm.-patrimoine.com ne sont autorisés ni par l’AMF ni par l’ACPR à fournir des services d’investissement et des livrets d’épargne.
Dans ce contexte, les deux autorités de contrôle recommandent aux investisseurs de ne pas donner suite à leurs sollicitations, et de ne pas les relayer auprès de tiers, sous quelque forme que ce soit.
FAIRE PREUVE DE VIGILANCE
En avril dernier, l’AMF avait déjà sanctionné un conseiller en gestion de patrimoine.
D’une manière générale, l’AMF et l’ACPR invitent les épargnants à appliquer des règles de vigilance avant tout investissement :
° Aucun discours commercial ne doit faire oublier qu’il n’existe pas de rendement élevé sans risque élevé ;
° Obtenez un socle minimal d’informations sur les sociétés ou intermédiaires vous proposant un placement. Notamment leur identité sociale, le pays d’établissement, la responsabilité civile, les règles d’organisation, etc. ;
° N’investissez que dans le (s) produit(s) que vous comprenez parfaitement. Sinon, passez votre chemin.
° Posez-vous la question de savoir comment est réalisée la valorisation du produit proposé (prix d’achat ou prix de vente), renseignez-vous précisément sur les modalités de revente du produit et les délais liés, notamment dans le cas où le produit investit sur une classe d’actifs peu liquide.
Bref, des réflexes de base à respecter avant de confier votre épargne à des tiers.
L’AMF SANCTIONNE UN CONSEILLER DE PATRIMOINE
Publié : avril 20, 2018 Classé dans : Placements | Tags: AMF, Maranatha 1 commentairePLUS DE 400.000 EUROS D’AMENDE POUR UN CABINET DE CONSEILLERS EN INVESTISSEMENT FINANCIER AYANT VENDU LES PRODUITS HOTELIERS MARANATHA, SANS PRENDRE LES PRECAUTIONS D ‘USAGE
Scandale dans le Landernau des CIF (conseillers en investissement financier). Dans une décision du 11 avril 2018, publiée le 16 avril, la commission des sanctions de l’AMF (Autorité des Marchés financiers) vient de sanctionné le cabinet Conseil Patrimoine Finance, pour son mode de commercialisation des produits hôteliers Maranatha. Depuis l’automne, ce groupe est en redressement judiciaire.
Adhérent de la CNCGP (Chambre nationale des conseillers en gestion de patrimoine), ce cabinet a vendu entre 2012 et 2015 des produits du groupe Maranatha, notamment « Finotel » et « Club Deal ». Il proposait à ses clients de souscrire des parts de sociétés en commandite par actions détenant chacune, directement ou indirectement, les titres d’une ou plusieurs sociétés exploitant un hôtel déterminé (ces titres constituant des instruments financiers au sens de l’article L. 211-1 du code monétaire et financier).
En contrôlant ce cabinet, le gendarme de la Bourse a relevé de graves erreurs :
- absence de document d’entrée en relation, de lettre de mission et de rapport écrit (aucun des 267 clients ayant souscrit aux produits Maranatha ne s’est vu remettre ces éléments selon le dossier de contrôle);
-absence d’information sur la connaissance de ses clients ;-omission des commissions perçues dans le registre des conflits d’intérêts en vue de prévenir, gérer et traiter les conflits d’intérêts (article 325-8 du règlement général de l’AMF) ;
-omission d’information des clients sur les rémunérations perçues ;
-informations des clients « ne présentant pas un caractère clair, exact et non trompeur ».
Au lieu d’ être exhaustive sur cette décision de la Commission des sanctions, je préfère vous indiquer le lien pour lire, la vingtaine de pages qu’elle comporte.
Dans ce dossier, j’ai été frappée par les points suivants.
Le conflit d’intérêts
Pour diffuser ses produits hôteliers, le groupe Maranatha versait de confortables commissions : de 5 à 10 % des souscriptions des clients et 0,50 à 1 % des encours générés. Dans ce cabinet, la part de la commercialisation des produits concernés pèserait 75 à 91 % des commissions du cabinet au sein de l’activité de CIF.
Position importante de la commission des sanctions : « Cette rémunération était suffisamment significative pour être regardée comme de nature à inciter CPF à recommander à ses clients d’investir dans des produits Maranatha pour des raisons étrangères au strict intérêt de ces derniers et, pour de ce fait créer un risque de conflit d’intérêts… Par suite, en s’abstenant de se doter des procédures permettant de prévenir, gérer et traiter la situation de conflit d’intérêts née de la rémunération versée par Maranatha au titre de la commercialisation des produits promus par cette dernière, CPF a méconnu l’article 325-8 du règlement général de l’AMF ».
Des informations trompeuses
D’après la commission des sanctions, « les plaquettes commerciales, remises à des clients, faisaient état d’un « capital protégé », de « rendements significatifs » et omettaient d’indiquer les risques associés à l’investissement ». En outre, ces plaquettes font état d’ une « caution » de Maranatha pour ses offres de placement, en indiquent que les actifs du groupe servaient de garantie. Toujours selon l’AMF : en réalité les investisseurs ne bénéficiaient d’aucune protection contre les risques encourus, susceptible d’être qualifiée de garantie ». En outre, le cabinet a adressé des emails à certains de ses clients indiquant « Il n’y a vraiment aucun risque sur ces placements […] » ; « les investisseurs se verront offrir une rentabilité fixe de 7 % par an […] » ; « […] ci-joint une solution de placement dont le rendement est garanti […] » ; « Le placement bénéficie de la garantie du groupe […] ». Des informations également fausses.
Des sanctions ajustées
Les faits sont graves. A fin juin 2017 (clôture de l’exercice), ce cabinet affichait un chiffre d’affaires 1.384.640 euros et un résultat d’exploitation de 150.978 euros. L’AMF lui donne un avertissement et le sanctionne par une amende de 300.000 euros. Quant aux conseillers, ils subiront une sanction pécuniaire de
- 100.000 euros et un blâme pour celui détenant les deux tiers du capital du cabinet et de
- 30.000 euros et un avertissement pour chacun des deux autres conseillers, associés minoritaires.
ET APRES ?
Reste à savoir dans quelles conditions, les clients piégés pourront se retourner contre ces conseillers en invoquant leur responsabilité civile professionnelle. Et ce, sans tomber dans les fourches caudines des avocats affairistes, qui montent bien souvent des associations de défense des épargnants pour alimenter le chiffre d’affaires de leur cabinet.

Vos derniers commentaires