Recherche

L’OR BLANC : L’IMMOBILIER A LA MONTAGNE

A L APPROCHE DES VACANCES D HIVER, PETIT TOUR DES MASSIFS TRICOLORES OU LES PRIX DES BIENS ANCIENS FONT LE GRAND ECART

 

Sans surprise, les stations les plus chères de France sont implantées dans les Alpes du Nord. Avec un prix moyen au m2 de 4.895 euros pouvant monter jusqu’à 6.072 euros lorsqu’on souhaite acquérir un chalet, les Alpes du Nord s’affichent en tête en termes de prix et de hausse annuelle des valeurs. En un an, les prix ont gagné 5,6%.

Dans les stations stars de Val d’Isère (11. 665 euros/m2) ou de Courchevel (10.242 euros/m2), les biens se négocient sur la base de ceux situés à Paris dans le 16° arrondissement.  “L’accessibilité, les infrastructures du domaine, les activités dans la station, l’offre de commerce déterminent le prix immobilier à la montagne. La présence des plus grands domaines skiables et des stations ayant le plus d’infrastructures, prisés par une clientèle aisée notamment francilienne et internationale expliquent ces valeurs“ analyse Thomas Lefebvre, directeur scientifique de Meilleurs Agents. Bien sûr, les stations en Tarentaise sont plus chères que celles de la Maurienne. Les stations des Sybelles n’en font pas moins preuve d’innovation pour financer leurs nouveaux programmes en altitude.

Dans les Alpes du Sud, Auron arrive en haut du podium. Avec un prix moyen au m2 de 2. 549 euros, sensiblement similaire aux prix jurassiens. Dans ce secteur, il est pratiquement possible d’acheter – avec un même budget- un appartement en altitude, deux fois plus grand que dans les stations courantes des Alpes du Nord.  Souvent moins accessibles, de taille plus réduites, ces stations attirent surtout une clientèle régionale, à savoir celle résidant dans région PACA.

Les Pyrénées constituent le massif le plus abordable, avec un prix moyen (1. 940 euros /m2). Sa station la plus chère est Cauterets avec un prix de 2 268 euros /m2. Là encore la clientèle de proximité reste de mise : les Toulousains, voire les Bordelais disposant d’un pouvoir d’achat inferieur à celui des Franciliens. Par ailleurs, la clientèle internationale y est rare, à l’exception des skieurs espagnols.

Dans le Jura (2 484 euros/ m2), les stations sont très familiales et les prix légèrement inférieurs à ceux des Alpes du Sud. Les Parisiens et les Lyonnais les fréquentent.

Enfin, dans le Massif-Central et dans les Vosges, le marché de l’immobilier est plus local.

Pas de doute, tous massifs confondus, la proximité des remontées mécaniques (moins de 2 minutes à pied) joue sur les prix : + 12,5% par rapport aux biens situés entre 15 et 20 minutes à pied des remontées.

BON SKI A TOUS


2 commentaires on “L’OR BLANC : L’IMMOBILIER A LA MONTAGNE”

  1. SERVAIN dit :

    Très intéressante étude. Pour ma part, je voudrais bien atteindre de tels « sommets » tarifaires. Or, nous avons commis l’erreur d’investir dans un appartement locatif au CORBIER. Certes, vous avons récupéré la TVA à l’achat (qui ne restera définitivement acquise qu’au terme d’une période de 20 ans de conservation du bien!), nous avons bénéficié d’une défiscalisation mais les loyers du gestionnaire sont ridiculement bas (environ 280 €/mois) Quant à la flambée de la valeur du bien, parlons-en! Payé 160 000 € en 2007, il ne vaut plus que….53 000 €! Sans commentaires.